Buts, perspectives, contextes

Esprit de la formation STIM

La formation vise à former en trois années des ingénieurs polyvalents possédant un socle de connaissances solides, bien adapté au tissu économique international avec deux profils majeurs appuyés sur les options de dernière année d'étude :

Le contexte général de création de l'ESIROI-STIM

A ce sujet, voir aussi les partenaires académiques (appui de l'Institut TELECOM, Réseau des Ecoles Archimède, ...) de l'école.

Un contexte mondial favorable au développement des TIC

Dans une conjoncture économique difficile au niveau international, on constate que le secteur des TIC reste solide et présente des perspectives de développement. Ces perspectives favorables résultent de l'évolution rapide des technologies. Elles sont, aussi et surtout, liées d'une part à l'impérative nécessité de développer les technologies et usages de l'Internet aussi bien dans la pratique quotidienne des entreprises que chez le grand public et d'autre part au niveau mondial à la volonté de réduire la fracture numérique entre les pays du Nord et les pays du Sud.

Ces objectifs ont fait l'objet depuis une décennie de directives de l'Europe déclinées actuellement dans le plan i-2010 et reprises au niveau du gouvernement français dans le dernier rapport du Conseil Stratégique des Technologies de l'Information (Mars 2005).

Une volonté de développer la filière TIC dans la ZOI

Soucieuse de structurer son développement économique et sous l'impulsion du Conseil Régional, La Réunion s'est dotée d'un outil de prospective et d'aide à la décision dont l'un des premiers travaux a été de faire émerger des « technologies clés ». On constate que l'environnement de développement de ces technologies doit prendre fortement en compte la maîtrise de l'information. Cela suppose la maîtrise des Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication et surtout le développement des services induits. Cette politique fait l'objet d'une intervention spécifique dans le programme de mandature 2004-2010 du Conseil Régional de La Réunion.

Dans le même temps, Maurice réalise un plan ayant pour objectif de faire des TIC le « cinquième pilier » de son économie et dont un signal concret et spectaculaire est la Cybercité d'Ebene en plein développement.

Sortant d'une crise difficile, Madagascar s'inscrit dans cette mouvance, et dans un texte fondateur (PNTIC-D), programme le développement des TIC comme un point fort de son développement économique.

Compléter les activités traditionnelles par le développement des contenus, services et usages

L'expérience internationale de ces dernières années a démontré qu'un développement pérenne de ces activités doit s'appuyer sur un environnement de formation et de recherche-développement de haut niveau seul susceptible d'appuyer la création d'entreprises innovantes à forte valeur ajoutée.

Une étude réalisée en 2002 par le Conseil Régional de La Réunion ( « Quelles formations aux TIC pour la ZOI ? ») met en évidence plusieurs éléments :

Dans ce contexte, considérant que l'enjeu majeur de notre société de l'information repose de plus en plus sur la production, l'édition et la distribution de contenus et de services innovants vers le reste du monde, le Conseil Régional de La Réunion et l'Université de La Réunion ont décidé de lancer une étude de faisabilité pour la création d'une école d'Ingénieurs en informatique et télécommunications régionale intégrant fortement les applications, services et usages de l'Internet.